Mondoculture, le blog des découvertes

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Top 10 des morts stupides de personnalités

Peut-on rire de tout ? Vaste débat ! En tous cas depuis 1993 le jury des Darwin Awards a décidé de rire de la mort en attribuant des trophées récompensant les personnes décédées suite à un comportement stupide de leur part (sauter d’un avion sans parachute, s’étouffer avec le soutien-gorge d’une strip-teaseuse ou encore chuter d’un immeuble après s’être jeté sur les vitres pour en démontrer la solidité). Ces Darwin Awards sont remis à des anonymes, mais les décès stupides touchent aussi des personnages connus, des rois, des inventeurs, des politiques…  petit florilège de ces personnes célèbres mortes de façon absurde.

 


I-le Roi trop gourmand 



1771, Adolphe-Frédéric est roi de Suède depuis maintenant 20 ans. Le monarque, peu doué pour l’exercice du pouvoir, est surtout réputé pour son très gros appétit, origines allemandes obligent. Cette voracité lui sera fatale. Le 12 février est organisé un festin, le roi et ses invités dévorent du caviar, du homard, du hareng et de la choucroute, le tout arrosé d’un bon champagne. À la fin de ce banquet, les convives ont la panse bien remplie, mais les serveurs apportent le dessert : du semla, le dessert traditionnel suédois, s’apparentant à une sorte de chou à la crème accompagné d’un bol de lait chaud. Adolphe-Frédéric raffole de ce dessert. Malgré la quantité impressionnante de nourriture qu’il a déjà engloutie, il se précipite sur son dessert favori. Il en mange une part, puis en réclame une 2e, puis une 3e, et ainsi de suite pour finalement s’arrêter à 14 morceaux de semla ! Malgré son habitude des repas copieux c’en est trop pour l'estomac d’Adolphe-Frédéric, le Roi de Suède décède d’une indigestion, restant dans les mémoires comme « le roi qui mangea jusqu’à en mourir ».



II-Le whyskeyman trop énervé

Jasper Newton "Jack" Daniel, né en 1846, est aujourd’hui connu dans le monde entier comme le créateur du whiskey (on dit whiskey lorsque le produit est fabriqué en Irlande ou aux États-Unis, whisky dans les autres pays) éponyme.
Jack Daniel est parti de rien et a su, avec brio, transformer sa petite usine en puissante multinationale. Mais derrière la réussite de ce distillateur du Tennessee se cache un homme plutôt distrait et nerveux. Ces deux éléments vont causer sa perte.
Début du XXème siècle, Jack Daniel n’a pas d’héritier, lui le célibataire endurci, il souhaite donc léguer son entreprise à son neveu,  Lem Motlow. Petit à petit Motlow prend du galon dans la société. C’est par exemple lui qui ouvre le coffre-fort tous les matins. Mais un jour de 1906, Jack Daniel arrive dans la distillerie avant lui, ayant besoin d’argent il se rend au coffre-fort, problème : il ne se souvient plus de la combinaison du coffre ! Après plusieurs tentatives infructueuses il perd ses nerfs et donne un violent coup de pied dans le dit coffre-fort. Bien sûr ce dernier ne bronche pas, mais il en est tout autrement pour le pied du distillateur, dont un orteil se brise sous le choc, et forme une plaie ouverte. Avec le temps, cette plaie s’infecte et provoque une gangrène qui, finalement, emporte l’américain le 10 octobre 1911.

 

Le coffre-fort tueur, aujourd'hui exposé dans le musée de la marque de whiskey



III Le dramaturge mort de façon comique




Eschyle est un dramaturge grec né en 526 av.J.-C., il est considéré comme le père de la tragédie grecque, notamment pour avoir introduit le principe du deuxième acteur (auparavant, il n’y avait qu’un seul acteur tout au long de la pièce), créant ainsi le dialogue et l’action. Cette avancée lui aurait sans doute suffi à devenir célèbre dans le monde du théâtre, mais sa mort va le faire passer à la postérité auprès du grand public. En effet, en 456 av. J.-C, à Gela (en Sicile), Eschyle, chauve depuis de nombreuses années, se balade tranquillement dans la campagne quand un Gypaète barbu, une espèce d’oiseau local, a la bonne idée de vouloir briser la carapace d’une tortue capturée sur un rocher. Confondant le crâne chauve d’Eschyle avec le rocher recherché, l’oiseau lâche sa tortue sur la tête du malheureux dramaturge, qui meurt sur le coup, tout en postulant à une des morts les plus rocambolesques de l’Histoire.



L'anecdote de la tortue d'Eschyle sert de titre à un livre écrit par David Alliot, Philippe Charlier, Olivier Chaumelle, Frédéric Chef, Bruno Fuligni et BrunoLéandri.. Cet ouvrage reprend de nombreuses histoires de morts stupides et a été une grande source d'inspiration pour cet article

 


IV Le plongeur fou :


Début XXème siècle, l’aviation n’en est qu’à ses balbutiements mais émerveille de nombreuses personnes. Franz Reichelt est de ces passionnés qui se délectent des exploits de Louis Blériot et consorts. Ce tailleur parisien, d’origine tchèque, est né en 1878 et vit en France depuis 1900, il souhaite contribuer à sa façon aux progrès de l’aviation ; à défaut de pouvoir piloter des engins volants, il cherche à inventer un costume-parachute pour sécuriser les vols de ses héros.
Il effectue ses premiers tests sur des mannequins jetés depuis le 5e étage d’un immeuble, sans trop de succès. Pas refroidi il essaie lui-même un de ses prototypes en sautant d’une dizaine de mètres, il n’est sauvé de la mort que par la présence d’un tas de paille bienvenu, une autre tentative lui brise une jambe.
Têtu Franz Reichelt attribue ses échecs à la trop faible hauteur de ses sauts qui n’offre pas le temps aux deux ailes de se déployer. Pour y remédier, il demande l’autorisation pour jeter un mannequin depuis le 1er étage de la tour Eiffel.
Le dimanche 4 février 1912, Le tailleur arrive au pied de la tour, mais sans mannequin, sûr de lui il a convoqué la presse et compte tenter lui-même le saut ! Reichelt a donc enfilé sa tenue d’homme-oiseau, “une sorte de manteau, muni d’un très vaste capuchon de soie”, selon Le Temps. Une trentaine de reporters et deux cameramen sont sur place. Quelques policiers écartent les badauds sans s’inquiéter de l’absence de mannequin, au contraire des amis de Reichelt qui tentent de le dissuader dans sa tentative. Mais le tailleur refuse, il est sûr de son fait et veut le prouver !
À 8h22 Franz est en place, à 57 mètres au-dessus du sol, il hésite pendant une quarantaine de secondes, puis se jette dans le vide.
Malheureusement ce qui était prévisible au vu des échecs précédents se confirme : l’équipement de Reichelt s’enroule autour de lui, le malheureux chute comme une pierre, l’expérience est un échec. Au bout de quelques secondes le tailleur s’écrase au sol et meurt sur le coup, laissant une trace au sol d’une profondeur de 15 cm. Cette mort grotesque a la particularité d’avoir été filmée, ce qui a propulsé Reichelt vers une notoriété dont il se serait sans doute passé .





V-Une tête en l’air bien remplie :



Les époux Curie, Pierre et Marie sont mondialement connus pour leurs travaux sur la radioactivité. En 1898 ils découvrent deux éléments radioactifs: le radium et le polonium, et inventent le terme de radioactivité. Poursuivant ses investigations le couple améliore la connaissance de cette radioactivité, notamment en parvenant à déterminer la masse atomique du radium en 1902. Cette dernière avancée leur permet d’obtenir, conjointement avec Henri Becquerel, le prix nobel de physique 1903.
Par la suite, Pierre Curie continue ses études dans le domaine, tout en enseignant la physique générale à la Sorbonne, où une chaire a été créée spécialement pour lui. Pas mal pour un homme qui n’a jamais été à l’école ou au lycée, (né en 1859, il n’a pas été concerné par la loi Ferry de 1881 qui rendait l’école obligatoire)!
Mais un grand scientifique, aussi brillant soit-il peut aussi cacher un grand étourdi. Les amis de Pierre Curie ne cessent de lui dire de faire plus attention lorsqu’il traverse une rue, car il risque de se faire écraser un jour. Ses proches ne croyaient pas si bien dire : le 19 avril 1906, Pierre Curie se retrouve rue Dauphine à Paris, il est plongé dans ses pensées. Avant de traverser la rue, il laisse passer un fiacre, puis s’engage. Problème, derrière le fiacre se trouve une voiture à cheval ! Le cheval de tête bouscule le prix nobel, qui tombe sur le macadam, quelques secondes plus tard la roue arrière gauche de la voiture lui écrase la tête, son crâne explose… Le malheureux scientifique s’éteint à 46 ans seulement, le cerveau réduit en bouilli sur la route.

Sa femme, Marie a également eu une mort insolite, même si moins stupide. Après le décès de Pierre, elle poursuit ses travaux sur la radioactivité, contribuant au développement de la radiographie et obtenant en 1911 un second prix Nobel, de chimie cette fois. Mais à quel prix! La scientifique décède le 4 juillet 1934 d’une leucémie due à une trop grande exposition à la radioactivité. En 1995, les époux Curie sont rentrés au panthéon, pour la sécurité du personnel les restes de Marie, trop radioactifs, reposent dans une urne en plomb.


VI-Mort d'être trop populaire :



Émile Verhaeren est un poète belge, très connu au début du XXème siècle. En 1914, quand débute la 1ère guerre mondiale, l’Allemagne envahie la Belgique, violant la neutralité de cette dernière. Alors au sommet de sa gloire, Verhaeren se réfugie en Angleterre d'où il produit des œuvres anti-allemandes et cherche, en multipliant les conférences, à rapprocher les peuples anglais, belges et français.
Le 27 novembre 1916, âgé de 61 ans, il se rend à Rouen pour un de ces discours dont il a le secret. Doué pour les mots et doté d’un sacré talent d'orateur, il subjugue son auditoire. La foule enthousiasmée par le poète le suit dans la rue et l'acclame jusqu’à la gare ferroviaire où Verhaeren doit prendre le train. Cette foule est dans un tel délire qu’elle bouscule le belge au moment même où un train quitte la gare, résultat son héros passe sous les roues de la locomotive et meurt sur le coup, haché menu.

 


VII- Mort de ne pas avoir été reconnu à temps :

 

Antoni Gaudi du temps de sa splendeur , puis en voie de paupérisation à la fin de sa vie


Barcelone est une ville bien fournie en œuvres architecturales d’exception : palais Güell, parc Güell, Casa Batlló, Casa Milà  et, bien sûr, l’œuvre la plus célèbre de la ville, la basilique de la Sagrada Familia. Le point commun entre toutes ces oeuvres ? Antoni Gaudi, leur concepteur. L’architecte, né en 1852, est, un symbole de Barcelone, au point que l’ensemble de son œuvre a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

Monté jeune à Barcelone, Gaudi devient rapidement le porte-étendard du modernisme architectural. En 1883, il est choisi pour un important projet : la Sagrada Familia, une cathédrale financée par des dons privés. Ce projet devient celui de sa vie, au fil des années, la Sagrada Familia se transforme en obsession pour Gaudi. À partir de la 1ère guerre mondiale, le chantier progresse difficilement, en raison de son coût pharaonique. L’architecte plonge dans une sorte d’isolement spirituel, consacrant sa vie soit à la construction de la cathédrale, soit à la dévotion catholique. Petit à petit Gaudi s’isole du monde et rentre dans une certaine précarité financière, son aspect change, il ressemble de plus en plus à un vagabond.
Le 7 juin 1926, il se rend, comme chaque jour, à l’église pour y prier, mais, en pleine rue, il est renversé par un trolleybus et s’écroule, inanimé. Personne chez les passants ne soupçonne que cet homme ressemblant à un clochard peut être le grand architecte Gaudi. Sans papiers sur lui, nul ne le reconnaît, ni ne prête vraiment attention à sa détresse ! Au bout d’un certain temps il est tout de même transporté à l’hôpital le plus proche. Ce n’est que le lendemain qu’un chapelain de la Sagrada Familia le reconnait sur son lit d’hôpital. Il est déjà trop tard pour l'artiste, qui meurt le 10 juin 1926.
Ironie du sort, celui qui avait été ignoré de tous lors de son agonie dans les rues barcelonaises, reçoit un vibrant hommage le 12 juin, lorsqu’une immense foule accompagne sa dépouille jusqu’à la crypte de la Sagrada Familia, où il repose toujours aujourd’hui alors que les travaux ne sont toujours pas achevés.

 

La Sagrada Familia en 1915 et en 1928, soit après respectivement 32 et 45 ans de travaux! Aujourd'hui, après 132 ans, la basilique n'est toujours pas achevée. L'année 2026 est avancée comme date de fin des travaux, si c'est le cas il aura fallu 143 ans pour mener à bien le projet de Gaudi!

 
VIII-Isadora Duncan ou le destin brisé d’une danseuse étoile



Isadora Duncan, née en 1877 à San Francisco est une des danseuses les plus connues du début XXème siècle. Venue s’installer en Europe, elle révolutionne la danse classique, en refusant d’exécuter les pas de ballet traditionnels, pour faire place à une certaine improvisation, elle n’hésite ainsi pas à danser pieds nus, simplement recouverte de quelques voiles. Cette spontanéité et ce culte du corps créent le scandale, mais contribuent à sa gloire, lui permettant d’ouvrir plusieurs écoles de danse aux États-Unis et en Europe.
Son excentricité se retrouve également dans sa vie privée, où elle multiplie les liaisons amoureuses avec des personnalités des deux sexes.
En 1922, elle semble enfin se poser, lorsqu’elle épouse le poète russe Sergueï Essenine, de 18 ans son cadet. Las, ce mariage est un échec cuisant, Essenine, très porté sur la boisson, a régulièrement des accès de violence, et quitte Duncan dès 1923. Quelques mois plus tard l’ex-époux d’Isadora est retrouvé mort dans un hôtel, sans doute à la suite d’un suicide.
Ce drame n’est pas le premier qui endeuille la danseuse. En 1913, ses deux enfants, de 3 et 6 ans, accompagnés de leur nounou, prennent place dans une voiture. Le chauffeur cale en voulant éviter un obstacle. Redémarrer une voiture à l’époque est plus compliqué qu’aujourd’hui, il sort donc pour tourner la manivelle du véhicule. Mais le malheureux oublie d’enclencher le frein à main, la voiture se met à dévaler la rue et termine sa course dans la Seine où les 2 enfants d'Isidora Duncan se noient en compagnie de leur nourrice…
Son ex-mari, ses enfants, Isadora semble poursuivi par les drames mortels, son propre destin va suivre cette funeste destinée. En 1927, la danseuse vit désormais à Nice et continue d’avoir une vie assez dissolue et mouvementée. À la fin de l’été elle se met à fréquenter un garagiste local. Le 14 septembre, son amant vient la chercher à un repas avec une amie, pour lui faire essayer une splendide voiture décapotable, l'Amilcar GS 1924. Pris d'un étrange pressentiment l’amie de la danseuse tente de la retenir mais Isadora lui répond « Je pars vers l'amour ! ». Elle ne sait pas encore que ce n'est pas l'amour qui l'attend sur la route mais la mort. Et une mort pour le moins malchanceuse. La danseuse avait pris l’habitude depuis quelques années de porter une longue écharpe rouge, les écharpes étant parties intégrantes de ses tenues de scène, et le rouge représentant ses convictions communistes.
Problème: au moment où son amant démarre en trombe l'Amilcar, l'écharpe de Duncan, trop longue, se coince dans les rayons de la roue arrière gauche de la voiture, Duncan est violemment tirée en arrière : ses cervicales se brisent sur le coup ! Au bout de quelques mètres, le corps est entraîné vers l'arrière et bascule sur la chaussée. Son compagnon stoppe rapidement le moteur et se précipite vers le corps de sa dulcinée, il ne peut que constater la mort d'une des plus grandes danseuses de l'Histoire, un destin brisé, dans tous les sens du terme, sur la promenade des Anglais.


IX-Charondas, force reste à la loi

Charondas était un législateur grec, chargé de la cité de Catane. On sait peu de choses de lui, si ce n’est qu’il vivait entre les VIIème et Vème siècles avant J.-C et qu’il reste connu pour les nombreuses lois qu’il édicta et qui influencèrent d’autres cités grecques d’Italie méridionale et de Sicile.
L'une de ses lois avait pour but de pacifier les houleuses assemblées du peuple, souvent théâtres de bains de sang. Charondas stipula que quiconque serait surpris sur l’Agora avec une arme, serait exécuté sur le champ ! La suite c’est Diodore de Sicile, chroniqueur grec du Ier siècle av. J.-C., qui la raconte: « Charondas de Catane étant allé à la campagne avec une épée pour se défendre des voleurs sur le chemin, il trouva à son retour l’assemblée du peuple en trouble et en division. Il s’avança d’abord pour tâcher d’apaiser ce tumulte() mais ayant oublié qu’il avait lui-même une épée, il donna involontairement à ses ennemis un sujet de reproche: l’un d’eux lui dit publiquement qu’il violait sa propre loi: « au contraire, répondit-il, je prétends la confirmer »; aussitôt tirant son épée il se l’enfonça dans le coeur ». Charondas préféra donc se suicider que d’enfreindre sa propre loi.

 


X- José Sanjurjo, le poids de l’uniforme :

 


Espagne, 1936, les temps sont troubles, un groupe de militaires veut renverser la république. C’est le début d’une guerre civile qui durera 3 ans et fera des centaines de milliers de morts. Finalement les insurgés prennent le pouvoir en 1939, par l’intermédiaire de Francisco Franco, qui « régnera » sur l’Espagne jusqu’à sa mort en 1975.

Pourtant, au début de la guerre civile, Franco n’est qu’un général qui a rejoint tardivement la conspiration, à ce titre il n’est qu’au 5e rang dans la hiérarchie des conjurés. Celui qui doit prendre le pouvoir est le général José Sanjurjo. Déjà condamné à mort pour diverses tentatives de coups d’État, ce dernier s'est réfugié à Estoril au Portugal.

Le coup d’État commence le 17 juillet 1936. Le 20 juillet, Sanjurjo doit rentrer en Espagne par avion. Le pilote de son avion, Antonio Ansaldo, doit conduire un petit biplan de 2 places et sans espace pour les bagages. Or le futur chef d état, plutôt corpulent, arrive sur le tarmac de Lisbonne avec une énorme malle. Ansaldo objecte, mais Sanjurjo refuse de prendre le pouvoir sans ses uniformes d’apparat et ordonne à son pilote de décoller avec les lourdes malles à bord. Trop chargé, l’avion s’élève péniblement à l’extrême fin de la piste, mais ne parvient pas à monter assez pour éviter le bosquet d’arbres se trouvant au bout de cette piste. Une des roues percute la cime des arbres et l’appareil s’écrase dans un champ. Le pilote s’en sort miraculeusement vivant, mais Sanjurjo meurt sur le coup. Une malle de vêtements trop lourde fait donc disparaître le chef de la conspiration. Un an après Emilio Mola, nouveau leader des conspirationnistes, meurt à son tour dans un autre accident d'avion, alors que les deux suivants de la liste, Joaquin Fanjul et Manuel Goded, ont été tués dès 1936, respectivement dans les combats de Madrid et Barcelone. En 1937, après cette quadruple disparition, Franco a une voie royale pour prendre le pouvoir.

 

Bonus: parmi les morts stupides de personnages célèbres nous avons déjà évoqué ici la mort de Philippe de France, tué par un cochon errant, et du président Félix Faure, décédé à l'Elysée, dans les bras de sa maitresse



29/03/2015
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